Alors que la marée fait irruption dans mes yeux
Je disparais dans la brume du sommeil
Je me fonds dans l'imperceptible de la nuit
Là où la douceur de l'ombre m'enveloppe totalement
Là où la lassitude disparaît
Pour laisser place à d'autres contrées nourries de rêves aux couleurs nacrées
Les serpentins de pensées s'y libèrent telles des lianes nouées et dénouées à l'image du symbole de l'infini
Le passage est ouvert vers le souterrain des songes
Sentier éclairé par les lucioles de la vie
Les connexions improbables se font en sourdine
Sur les chemins de l'insondable tout est possible