
J'erre doucement dans le crépuscule
Mes yeux perdus vers les dernières lueurs solaires
La couleur du soir effleure doucement mes épaules
Je n'ai pas peur d'avancer dans l'ombre qui commence à m'envelopper
Je marche pieds nus sur le miroir des songes
Mon corps se fond dans la lueur de la nuit
Si profonde que je m'enlise dans ses murmures
Une porte sur l'invisible s'entrouve
Le monde incertain de la nuit m'offre son étrange pouvoir
D'incertitudes autant que d'espoirs...